Les débuts politiques de Catilina

 

 

4. Un cursus honorum entravé

Rapidement, sans doute grâce à la corruption généralisée, Catilina gravit les premiers échelons du cursus honorum : questeur, préteur, puis propréteur de la province d'Afrique (actuelle Tunisie), dont il a la charge.

En -66, il se présente aux élections pour le consulat de l’année -65, et reçoit l’appui du richissime Crassus et du jeune Jules César.

Mais cette même année, à son retour d’Afrique, Catilina est accusé de concussion, c’est-à-dire d’avoir perçu trop d’impôts pour en mettre une partie dans sa poche. Dans ces conditions, il est rayé des listes électorales et ne peut se présenter aux élections consulaires.